Séquelles de paralysie faciale

La paralysie faciale est un déficit partiel ou complet de la mobilité des muscles responsables de la mimique faciale (expressions).
Elle peut survenir de manière brutale.

Dans la majorité des cas, on ne trouve pas de cause évidente, on parle alors de « paralysie faciale aiguë idiopathique » ou « paralysie de Bell” ou « paralysie faciale a frigore ».

Une hypothèse de réactivation virale et d’auto-immunité est supposée mais non prouvée formellement à ce jour.

La paralysie faciale périphérique peut aussi être secondaire à :

  • une tumeur comprimant le nerf
  • une fracture de l’os du rocher, lésant le nerf
  • un diabète dans le cadre d'une neuropathie diabétique
  • des otites
  • un zona, dans le cadre d'un syndrome de Ramsay Hunt de type 2 (infection par le virus varicelle-zona)
  • la maladie de Lyme après une piqûre de tique (parfois indolore et pouvant passer inaperçue, chez l'enfant notamment)
  • un syndrome de Guillain-Barré
  • une maladie systémique tel que le syndrome de Melkersonn-Rosenthal, ou encore la sarcoïdose, parfois dans le cadre d'un syndrome de Heerfordt

Les paralysies faciales peuvent également être centrales avec d’autres étiologies telles que un accident vasculaire cérébral, une tumeur, une sclérose en plaques, etc.

Une rééducation la plus précoce possible est toujours indiquée. Les techniques de réhabilitation sont nombreuses : injection de toxine botulique, greffe nerveuse, transfert musculaire, alourdissement palpébrale, …

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